Auto-Entrepreneur : 10 raisons de franchir le pas !

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Depuis le 1er janvier 2009 , date de la création du statut d’auto-entrepreneur durant le mandat de Nicolas Sarkozy, près de 2,5millions de personnes ont décidé de devenir auto-entrepreneur.

Ce succès retentissant ne doit rien au hasard et c’est notamment du à la simplicité des démarches administrative mais pas seulement. Nous nous sommes penchés sur le sujet pour déterminer les raisons qui poussent les professionnels à devenir auto-entrepreneur. Alors, pourquoi devenir auto-entrepreneur ? Voici les 10 raisons qui fondent le succès et la durabilité de ce régime fiscal si particulier.

  • La liberté
  • Le temps-libre
  • La fiscalité
  • L’absence de TVA
  • La simplicité
  • Une étape vers la création d’entreprises
  • La polyvalence
  • Cumul avec le chômage

Voici donc notre TOP 10 des bonnes raisons qui pourraient vous pousser à franchir le pas et à devenir auto-entrepreneur.

La Liberté de l’auto-entrepreneur

Travaillez comme vous le souhaitez

Menez votre activité de là où vous voulez

Lorsque vous êtes auto-entrepreneur, vous pouvez souvent réaliser une majorité de votre travail à distance. Dés lors, si vous pouvez trouver des clients à distance, vous pouvez travailler depuis là où vous le souhaitez dans le monde.

Cela vaut pour toute la France mais également depuis l’île de votre choix. Alors oui, cela peut paraître tellement idyllique que c’est forcément éloigné de la réalité mais cela fonctionne pour de nombreux professionnels, alors pourquoi pas pour vous ?

Menez votre activité quand vous le souhaitez

Vous préférez travailler en horaires décalés ? Cela tombe bien, car il est toujours 8h quelque part dans le monde. C’est un peu plus compliqué que cela en réalité car vous devez composer alors le reste de votre vie qui lui, ne vit pas forcément en décaler.

Néanmoins, vous pouvez parfaitement travailler plus tôt ou plus tard le soir ou le matin, le week-end etc… Ce qui peut potentiellement vous libérer du temps pour faire autre chose.

Travaillez avec les outils de votre choix

Vous êtes le maître à bord, par conséquent, si vous estimez que vous avez besoin d’un outil pour mieux travailler, n’attendez pas que quelqu’un vous donne l’autorisation : prenez-le ! C’est l’un de vos futurs privilèges : choisir les outils avec lesquels vous allez travailler au quotidien.

Travaillez au tarif que vous le souhaitez

C’est l’un des rêves des auto-entrepreneurs : fixer son propre salaire ! Et c’est bien normal, notamment si vous avez attendu de nombreuses années que votre supérieur vous accorde une augmentation. Vous allez devoir vous adapter à votre marché pour fixer les bons tarifs, ceux qui vous permettent de vendre, et de vivre.

Vous pouvez d’ailleurs évaluer vos revenus et vos charges avec ce simulateur proposé par l’URSSAF.

Fixez votre rapport au prix du marché

Une bonne façon de fixer vos tarifs sans prendre de risque est de vous situer par rapport à votre marché. Par exemple, si pour votre service ou votre produit, le prix du marché est d’environ 100€, alors si vous facturez entre 80€ et 120ô en fonction de votre expérience et de vos références, alors vous ne pouvez pas vraiment vous tromper.

Facturez le temps passé

Facturez le temps est un choix réalisé par de nombreuses sociétés de services, des grosses comme des petites. Vous pouvez être totalement transparent avec vos clients mais vous devez les avenir que le budget dépendra de votre rapidité, ce qui n’est pas forcément évident.

Naturellement, ce système est plus compliqué à mettre en place si vous ne connaissez pas les chiffres de votre marché car en fonction de votre expertise vous allez vous retrouver hors-marché, soit trop chère, soit pas assez.

Facturez une portion du résultat

Une excellente manière de conquérir de nouveaux clients tout en gagnant bien votre  vie, c' »est de choisir de facturer une part du gain que vous permettez à votre client de réaliser.

C’est une version où vous prenez un risque plus important qui peut vous rapporter un beau pactole en fonction de votre expertise. En revanche, si vous vous ratez, vous devrez assumer d’obtenir une rémunération plus faible que prévue, voir nulle.

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Quels types de marché ?
Lire aussi :
Quels sont les 3 types objets des marchés publics ? Ces contrats…

Le temps libre de l’auto-entrepreneur

Comme auto-entrepreneur, vous allez disposer potentiellement de beaucoup de temps libre pour une durée limitée. Ne vous laissez absolument pas griser par cette liberté et devenez acteur de cette opportunité en engageant l’action immédiatement.

L’auto-entrepreneur fixe ses horaires

Vous avez créé votre micro-entreprise, alors vous êtes dépendant non plus d’un seul patron et de plusieurs clients pour fixer vos horaires de travail contraints. Je précise qu’il s’agit d’horaires contraints, parce que s’occuper de vos clients n’est qu’une partie de votre futur job et que tout le reste, vous pourrez le faire un peu comme vous le souhaiterez.

Conserver des horaires de bureaux

La majorité des travailleurs indépendants, respectent relativement les horaires dits « de bureaux » malgré toute la liberté dont ils disposent, C’est en grande partie à cause de leur environnement, autant personnel que professionnel, qu’un auto-entrepreneur conserve des horaires de travail traditionnels.

Par exemple, si vous êtes consultant, une bonne partie de votre travail peut se faire à toute heure, peut importe qu’il fasse jour ou nuit.

Travailler en horaires décalés

Si par exemple, vous préférez commencer à 6h le matin pour avoir vos fins de journées libres, vous pouvez tout à faire gérer cela au quotidien sans que cela ne pose de problème, ce qui est rarement possible dans le salariat, quoique la tendance soit également à plus de liberté.

Travailler autant que vous le souhaitez

Travailler plus pour gagner plus, c’est possible ! En effet, si vous avez un volume important et que vous avez du mal à produire puis à livrer, vous pouvez facturer aventure chaque mois

Une liberté qui a un prix

Dans la vie, rien n’est gratuit, même lorsque l’on ne parle pas d’argent. En devenant auto-entrepreneur, vous allez devoir accepter de vivre avec les règles que vous allez vous fixer. Le paradoxe, c’est que sur les horaires, la quantité de travail, et votre rémunération, vous serez probablement plus dur avec vous-même que votre ancien patron.

Des horaires à rallonges

Vous devrez parfois faire de longues heures pour arriver au bon résultat et le planning n’est pas toujours extensible. Par conséquent, il n’est pas rare, notamment en début d’activité, qu’un professionnel à son compte travail beaucoup beaucoup beaucoup.

C’est le temps de lancer l’activité, une fois celle-ci sur de bons rails, vous pourrez choisir entre gagner plus de temps ou plus d’argent. Toutefois, cette période peut durer plusieurs mois voir plusieurs années, ce n’est pas pour rien si 50% abandonnent au bout de 3ans.

Une flexibilité nécessaire

En devenant auto-entrepreneur, vous devrez nécessairement faire preuve de flexibilité quant à vos horaires de travail. En effet vous devrez parfois travailler tôt le matin, tard le soir, voir le weekend si vous souhaitez réussir, notamment en début d’activité.

Qu'est-ce qu'un type de marché ?
Lire aussi :
Comment décrire le marché d’une entreprise ? L’analyse du marché de l’entreprise…

La fiscalité de l’auto-entreprise

La fiscalité d’une auto-entreprise est particulièrement intéressante mais en contre-partie de protection moindre, notamment pour ce qui est la santé, la retraite et l’absence de chômage.

Un taux de cotisation réduit les premières années avec l’ACCRE

Les premières années, l’état fait tout (Rendre à César ce qui est à César) pour vous accompagner financièrement durant les premières années d’activité. En effet, vous pouvez notamment bénéficier de l’ACCRE, l’Aide aux Chômeurs Créateurs Repreneurs

L’ACCRE est une réduction temporaire significatives des charges sociales de l’entrepreneur. Pour l’auto-entrepreneur, il s’agit d’une forte réduction du taux des cotisations sociales durant les trois premières années d’activité, ce qui est loin d’être négligeable.

L’ACCRE, pour qui ? Sont concernés : 

  • demandeurs d’emploi, indemnisés ou susceptibles de l’être ou non indemnisés mais inscrits 6 mois au
  • Pôle emploi au cours des 18 derniers mois.
  • bénéficiaires de l’ATA (allocation temporaire d’attente).
  • bénéficiaires de l’ASS (allocation de solidarité spécifique).
  • bénéficiaires du RSA (revenu de solidarité active), leur conjoint ou concubin.
  • les jeunes de 18 à moins de 26 ans
  • salariés repreneurs de leur entreprise en difficulté (dans le cadre d’une procédure de redressement ou de liquidation judiciaire).
  • titulaires d’un CAPE (Contrat d’appui au projet d’entreprise), sur conditions.
  • bénéficiaires du complément de libre choix d’activité.
  • personnes créant une entreprise dans un quartier prioritaire de la politique de la ville.

L’ACCRE  : Montant de la réduction pour l’auto-entrepreneur

Pour les auto-entrepreneurs bénéficiaires de l’ACCRE, un abattement est appliqué sur le taux de cotisations prévu.

  • Pour une activité principale dans la vente de marchandises, d’objets, de fournitures et de denrées ou dans la prestation de logement : ils bénéficient d’un taux réduit à 3,4% des recettes jusqu’à la fin du 3ème trimestre civil suivant celui au cours duquel intervient l’affiliation, puis à 6,7% sur les 4 prochains trimestres et à 10,1% sur les 4 suivants (au lieu de 13,4 %).
  • Pour les prestataires de services relevant des bénéfices industriels et commerciaux (BIC) : ils bénéficient d’un taux réduit à 5,8% des recettes jusqu’à la fin du 3ème trimestre civil suivant celui au cours duquel intervient l’affiliation, puis à 11,6% sur les 4 prochains trimestres et à 17,4% sur les 4 suivants (au lieu de 23,1 %).
  • Pour les professions libérales relevant du régime de retraite du RSI (Régime social des indépendants) : ils bénéficient d’un taux réduit à 5,8% des recettes jusqu’à la fin du 3ème trimestre civil suivant celui au cours duquel intervient l’affiliation, puis à 11,5% sur les 4 prochains trimestres et à 17,2% sur les 4 suivants (au lieu de 22,9 %).
  • Pour les professions libérales relevant de la CIPAV : ils bénéficient d’un taux réduit à 5,8% des recettes jusqu’à la fin du 3ème trimestre civil suivant celui au cours duquel intervient l’affiliation, puis à 11,6% sur les 4 prochains trimestres et à 17,4% sur les 4 suivants (au lieu de 23,1 %).

Une fiscalité toujours avantageuse

Quelles sont les caractéristiques d'un marché concurrentiel ?
Sur le même sujet :
Comment classer des concurrents ? Dans cette première étape, vous allez retrouver…

L’absence de TVA (Taxe sur la valeur ajoutée)

En 2023, les micro-entrepreneurs ne facturent pas de TVA jusqu’à certains niveaux de chiffre d’affaires :

  • 85 800 € (seuil limite) et 94 300 € (seuil majoré) de chiffre d’affaires pour les ventes de marchandises ;
  • 34 400 € (seuil limite) et 36 500 € (seuil majoré) de chiffre d’affaires pour les prestations de services.

Attention néanmoins, s’ils restent relativement stables, ces seuils peuvent évoluer chaque année.

Un atout supplémentaire pour le B to C

L’absence de TVA en dessous de certains seuils de chiffre d’affaires permet aux auto-entrepreneurs d’être bien plus compétitifs que les entreprises traditionnelles (SAS, SARL notamment).

Travaillez 20% moins cher

Comme auto-entrepreneur, lorsque vous travaillez pour une entreprise, vous êtes aussi compétitifs qu’une société traditionnelle.

Celle-ci facture la TVA de 20% en plus de sa prestation HT mais l’entreprise cliente va déduire cette TVA déductible de sa TVA collectée pour savoir ce qu’elle doit payer à l’état.

En revanche, les particuliers ne peuvent pas déduire la TVA, les entreprises classiques, pour un prix HT similaire au vôtre, devront appliquer la TVA et facturer 20% plus cher que vous (sauf exception de certaines branches comme la restauration, l’hôtellerie, etc…).

Simplifiez-vous la vie avec l’auto-entreprise

La déclaration auto-entrepreneur vous permet d’exercer une activité professionnelle tout en bénéficiant de démarches administratives simplifiées. Cela inclut également la TVA, ou plutôt, son absence. En effet, même avec l’absence de TVA, faites-vous accompagner d’un comptable, si possible spécialisé dans les entreprises de la même taille et/ou du même secteur que le vôtre. Ainsi, une bonne partie des traquas liés à l’administratif et à la comptabilité seront vite gérés.

Les contre-parties de l’exonération de TVA

Cependant, pour un auto-entrepreneur il peut être intéressant de récupérer la TVA , notamment quand il supporte d’importantes dépenses pour son activité, et ce, de manière régulière.

Absence de TVA récupérable

Par principe, un auto-entrepreneur n’est pas assujetti à la TVA, car il bénéficie de la franchise de TVA (régie par le fameux article 293b du CGI, qui doit d’ailleurs être mentionné sur les factures). Cela signifie d’une part que l’auto-entrepreneur ne facture aucune TVA et d’autre part qu’il ne collecte pas non plus la TVA.

Toutefois, lors de son inscription comme auto-entrepreneur, celui-ci peut décider d’opter pour le régime réel de TVA et bénéficier d’un statut classique, sans franchir du coup.

Cotisations sociales calculées sur le chiffre d’affaires

Comme auto-entrepreneur, la plupart de vos charges sont directement liées à votre volume de ventes et ne sont pas connues d’avance, même si vous proposez essentiellement des abonnements.

Il est néanmoins indispensable d’essayer d’anticiper ces différents frais car ils peuvent nettement diminuer votre rentabilité. Rappelez-vous également que les frais professionnels ne sont pas déduits de votre chiffre d’affaires lors du calcul de vos cotisations sociales.

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La simplicité administrative

Devenir auto-entrepreneur en quelques minutes

Depuis la mise en place du statut d’auto-entrepreneur, les choses ont bien changé et vous pouvez désormais devenir indépendant en quelques minutes, depuis votre chaise préférée.

Sur le portail du gouvernement

Obtenir le statut d’auto entrepreneur est à la fois simple et rapide. En effet, vous pouvez devenir auto-entrepreneur et réaliser votre immatriculation en quelques minutes sur le site du gouvernement. D’ailleurs si vous vous demandez : devenir auto-entrepreneur, par où commencer ? C’est certainement par ici : Créer votre activité sur le site de l’URSSAF.

Devenir auto-entrepreneur sur papier

Si vous préférez, vous pouvez télécharger le dossier ici, l’imprimer et l’envoyer par la poste. Vous pouvez également récupérer un exemplaire papier dans le centre de formalités le plus proche de vous.

Des démarches simplifiées

Déclaration mensuelle

Chaque mois, vous devez réaliser votre déclaration de chiffre d’affaires à votre centre de formalités des entreprise et régler vos cotisation sociales, qui sont calculées, non pas sur votre résultat mais bien sur votre chiffre d’affaires. Attention donc à ce détail qui n’en est pas un : vous avez tout intérêt à réaliser une activité de conseil ou de prestations de nécessitant pas ou peu d’achats.

Pas de frais particuliers

Vous n’avez pas de frais particuliers à ajouter à vos cotisations sociales lorsque vous exercez votre activité avec le statut d’auto entrepreneur. La gestion administrative et la comptabilité étant très simplifiés, vous pouvez vous passer d’un comptable ce qui vous fera également économiser quelques milliers d’euros par an.

Les possibilités de collaboration

Découvrez de nouvelles possibilités

Un nouvel horizon professionnel

Des rencontres sous un nouvel angle

Faites-vous recruter

Tapez dans l’oeil de vos futurs collègue !

Dans le cadre de votre activité, vous allez rencontrer de nombreux professionnels qui pourraient être à la recherche d’un nouveau membre dans leur équipe.

Rencontrez les recruteurs

Ce statut est également l’occasion de rencontrer de nombreux recruteurs sans être un candidat et l’une des meilleures manières de trouver le poste de ses rêves, c’est de savoir qu’il existe ! Ce contact privilégié que vous pouvez nouer sans être en situation de candidat et recruteur vous permettra d’être repéré sans pression ni objectif immédiat.

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travail d’équipe

Une première étape vers la création d’entreprise

L’auto-entreprise n’est pas une entreprise au sens traditionnelle du terme. En effet, la gestion d’une auto-entreprise est bien plus simple qu’une SARL, SAS, SCI ou SNC et vous offre des possibilités d’activité autonome à moindre coût et moindre temps.

En revanche, vous n’avez pas non plus les même possibilités pour vous permettre d’embaucher, de vous associés avec d’autres personnes ou d’autres entreprises.

La micro-entreprise : Entre l’entreprise et le salariat

L’auto-entreprise, ou micro-entreprise, c’est une bonne étape intermédiaire entre une activité salariée et la création d’une entreprise. Cela vous permet de tester votre marché à moindre risque avec une mise en place rapide.

Plus proche de l’entreprise que du salariat

Depuis 2016, il n’y plus de différence entre auto-entreprise et micro-entreprise. Dans tous les cas, il s’agit d’une entreprise, simplifiée, avec son lot de  responsabilités, de surprises et tous les bonus que le quotidien vous apporte. Vous êtes beaucoup plus protégés dans le cadre d’un cdi avec un contrat de travail que lorsque vous êtes auto-entrepreneur Vo je régime fiscal la -entreprise est

Les origines de l’auto-entrepreneuriat

Le régime d’auto-entreprise est mis en place à partir de janvier 2009 après avoir été voté par la loi de modernisation de l’économie n° 2008-776 en date du 4 août 2008. A l’époque, c’est Christine Lagarde qui est Ministre de l’Economie sous la présidence Sarkozy. On le sait, l’ancien président voulait à tout prix améliorer les chiffres de l’emploi, le chômage étant l’un de ses principaux chevaux de bataille de l’ancien président.

La création d’entreprise était jusque là soumis à un seul et même régime, assez lourd et démotivant pour les primo-accédants. A l’origine se trouve donc à la fois une volonté politique de faciliter l’arrivée de personnes dans le monde de l’entreprenariat tout en améliorant les chiffres du chômage.

Le régime d’auto-entreprise vise à rafraichir cela en proposant une toute nouvelle approche. En effet, jusqu’ici, il fallait passer par la création d’une société pour se lancer puis la gérer, ce qui n’est pas accessible à tous

Si vous souhaitez en savoir plus sur l’évolution du statut d’auto-entrepreneur, vous pouvez notamment consulter cette frise très bien faite : https://www.federation-auto-entrepreneur.fr/contenu/histoire-detaillee-regime-auto-entrepreneur-frise-historique

Une transition simplifiée

Des mesures pour vous accompagner

Un statut imaginé pour votre développement

La polyvalence nécessaire à l’entrepreneuriat

Plusieurs métiers dans une même activité

La gestion de l’auto-entreprise

Même si la partie administrative est relativement simple avec le statut d’auto-entrepreneur, vous avez néanmoins un vrai rôle de gestionnaire au quotidien. Vous n’êtes plus salarié et personne ne va s’en occuper pour vous.

En effet, vous devez facturer vos clients, payer vos fournisseurs, faire les déclarations de votre chiffre d’affaires auprès de votre centre de formalités des entreprises (CFE), régler vos cotisations sociales ou encore travailler vos marges ce n’est qu’une petite partie du travail à réaliser. Ainsi, même si par définition, l’auto-entrepreneur est seul, vous êtes tout de même responsable et vous devrez multiplier les casquettes pour réussir.

Le commercial

Vous allez devenir auto-entrepreneur ET votre meilleur commercial ! En effet, le développement de votre chiffre d’affaires est forcément au coeur de vos préoccupations et c’est bien normal ! Faire les bons choix sur le plan marketing sera également un enjeux de taille si vous souhaitez pérenniser votre activité. Cela vaut dans le cas d’une entreprise individuelle comme pour les professions libérales : le marketing, notamment digital, est indispensable.

Le coeur de métier

Malgré tout cela, vous devrez exceller dans votre coeur de métier, ce qui est tout de même la base pour tout professionnel. Sans une parfaite maitrise des compétences ou de la qualité des produits que vous commercialisez, vous pourriez vite vous retrouvez à court de clients, et donc de chiffre d’affaires.

Des évolutions quotidiennes en auto-entreprise

En devenant auto-entrepreneur, vous devrez faire face aux nombreuses et excitantes évolutions proposées par notre cher gouvernement mais également aux évolutions de votre marché.

La monotonie, c’est terminé

Terminé les 35h, un travail unique et à rendre des comptes uniquement à votre supérieur hiérarchique. Vous allez devoir composer avec toutes petites joies de votre nouveau quotidien.

Les clients, les partenaires et les fournisseurs sont autant d’interlocuteurs avec lesquels vous allez devoir échanger régulièrement si vous souhaitez développer votre activité.

L’écosystème de l’auto-entreprise évolue

Régulièrement, vous allez perdre et gagner de nouveaux clients, vos partenaires vont changer et vos fournisseurs aussi.

La stimulation intellectuelle

Devenir auto-entrepreneur, c’est basculer dans un autre monde avec de très nombreuses stimulations intellectuelles qui peuvent ne rien avoir à faire avec votre métier.

L’activité quotidienne

Vous allez commencer à devoir vous occuper d’une bonne partie de ce que votre ancien patron faisait pour vous et trouver des solutions pour tout, tout seul ! Cela peut faire peur c’est vrai mais c’est aussi terriblement excitant !

Terminé la routine avec votre auto-entreprise

Vous avez tellement de choses nouvelles à gérer que vous ne saurez plus où donner de la tête et la routine sera très rapidement de l’histoire ancienne.

Trouver des solutions

Vous devrez apprendre à être aussi débrouillard que possible et à n’être jamais à court de solution. Si vous trouvez des solutions pour tout, alors vous serez comme un poisson dans l’eau, dans le cas contraire, faites-vous accompagner par des professionnels.

L’autre côté de la barrière

Devenir son propre patron

Des nouvelles responsabilités

Vous devez désormais découvrir et maitriser toutes les fonctions supports d’une entreprise. Qu’il s’agisse du commercial, de la comptabilité, du service après-vente, de la relation-client ou encore de la logistique de votre activité.

Vous êtes responsables devant votre client, vos fournisseurs, vos partenaires et devant les pouvoirs publics et vous n’avez personne derrière vous pour endosser ces responsabilités.

Cumulez votre activité avec le chômage

Dans un premier temps, et il faut le souligner, l’état vous aide à créer votre entreprise à travers Pole Emploi (Ou France Travail désormais) et vous permet ainsi de cumuler votre nouvelle activité professionnelle et vos indemnités.

Devenez auto-entrepreneur au bon moment

N’attendez pas la fin de vos droits pour créer votre propre activité car cela prend du temps et vous aurez besoin d’une certaine sérénité financière pour y arriver.

Profitez de votre chômage pour devenir auto-entrepreneur

Croyez-moi, de très nombreux entrepreneurs ne peuvent pas encore se verser un salaire suffisant à la fin de la première année et parfois encore à la fin de la seconde.

Les 18 à 36 mois d’indemnités vous seront bien pratiques pour vous aider à vous lancer et à réussir dans de bonnes conditions.

Vous n’êtes pas obligé de devenir auto-entrepreneur par ailleurs, car il existe de très nombreuses possibilités en fonction de votre projet et les différences de statuts peuvent vous couter ou vous faire gagner un sacré paquet de billets…

Démissionner pour créer votre auto-entreprise

Si vous souhaitez créer votre entreprise maintenant et que vous êtes obligé de démissionner pour cela, alors tout n’est pas perdu. Vous allez finir par avoir droit au chômage quelques mois après votre démission

Prolongez la durée de vos indemnités

Créer votre entreprise durant votre chômage vous permet d’en allonger la durée si vous ne vous payez pas tous les mois.

En effet, par exemple, si vous devenez agent immobilier et que vous touchez une commission tous les 3 mois, vous pourrez bénéficiez du chômage les autres mois. A à la l’année, vous aurez touché le chômage 8 mois sur les 12 de l’année et bénéficiez d’un report de 4 mois.

Votre activité prolonge vos droits

Lorsque vous êtes inscrit chez Pole Emploi et que vous percevez des indemnités chômage, exercer une activité professionnel via votre auto-entreprise va vous permettre de prolonger vos droits en déduisant le montant de vos indemnités chômage.

Ce schéma vous permet de prolonger vos droits et ainsi de vous permettre de bénéficier plus longtemps de ce matelas.

Une assurance pour la création de votre auto-entreprise

Créer son entreprise tout en bénéficiant de vos droits au chômage vous permet de réaliser votre changement d’activité dans les meilleures conditions. Le dispositif de l’Acre vous permet notamment de bénéficier de conditions d’accès à la création de votre auto-entreprise particulièrement favorables.

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